Et si, j'avais été quelqu'un de simple, de

Et si,

j'avais été quelqu'un de simple, de stable. Que je n'avais pas eu peur de me retrouver face à moi même. Si mes envie ne me faisaient pas frissonner de peur. Si tout s'envolait d'un coup ? Pourquoi n'avons nous pas la certitude que tout marchera comme on le voudrait. Et si tout s'éffondrait ? J'ai le tourni d'imaginer mon univers s'écrouler. Si je venais à m'ennuyer de mes propres envies ? Et après ? Après avoir construit ? Après avoir longuement avancé dans la vie, que nous reste-t-il à faire ? T'intéresserai-je encore alors ? J'ai Peur. J'ai peur de fâner, de n'être plus la Reine. Existe-t-il un Bonheur lorsque tout est accompli ? Ou devrais-je me battre contre moi même encore longtemps ? Suis-je la seule à me perdre dans les méandres de mes sombres pensées. Dans l'univers dévastateur de nos incertitudes.

Et si mon cerveau n'avait pas été plus imaginatif que n'importe quel écrivain. S'il n'avait pas été celui qui me racontait le plus d'histoires - bien souvent à dormir debout. Ces histoires naissent d'une fraction de seconde incomprise, et deviennent des romans, sans queue ni tête. Mais bien souvent me prennent la tête pourtant. C'est comme un tourbillon qui emporte la bonne humeur, et qui laisse un esprit terrassé, gris et angoissé. Il s'obstine, le petit tourbillon, il apporte la nausé et donne envie de pleurer. Tout s'abat sur moi, et plus rien ne va. Parfois on réussi à ouvrir les yeux et dire "STOP ! Tu te trompes là, ton cerveau t'emmènes bien trop loin de la réalité, et tout ça n'est pas vrai!".

Mais j'ai beau me répeter ces mots bien souvent, il arrive des matins où les idées fusent. Où dès le réveil je serai fatiguée de m'entendre penser, parce que je sais que je pense faux, que j'imagine les pires choses. Et que toi, vous, vous êtes là, à ne même pas pouvoir imaginer ce qui se trame dans cette pauvre tête malade. C'est indescriptible. Impossible à dire, parce que même moi j'en rigolerais. Mais sur le moment c'est pourtant bien destructeur. C'est fatiguant. C'est comme une chanson trop forte, que même les mains sur les oreilles, on ne peut s'empêcher de l'entendre, de se la chanter. Tout part de rien, c'est bien ça le pire. Eteignez ma cervelle. Il y a trop de chose à l'intérieur. J'aurais pourtant la possibilité de penser à tellement de choses belles, mais il n'en est rien, je n'y arrive pas, je tourne, dans uns spirale, vers le fond. Arrêtez moi. Mets moi les mains sur les oreilles et regarde moi dans les yeux. Fais battre mon coeur du plus fort que tu peux pour ne plus que j'entende ma tête.

Et perdre raison à force de tenter la grande évasion et risquer d'y rester

Comments

[ぽこ]

On fait du mal à ceux qu'on aime, mais on reste incapable de bloquer ce comportement réflexe qu'on maîtrise mal.

N'échoue plus, sois heureuse. Ne pense plus.